LE PSNDEA

L'agriculture, Nous y investissons

L'ambition du Gouvernement est de rendre efficiente la mise en œuvre de la réforme du secteur agricole par le moyen des Technologies de l'Information et de la Communication. Les TIC qui constituent un facteur de développement économique, de bonne gouvernance, de compétitivité et de création d'emplois.
A cet effet, la Côte d’Ivoire a obtenu un prêt d’environ
37 milliards de FCFA de l’IDA pour le financement du Projet de Solutions Numériques pour le Désenclavement des zones rurales et l’e-Agriculture : PSNDEA.

L'enjeu est de faire en sorte que l'agriculture ivoirienne soit :

- Performante et compétitive en coût de production et en qualité pour répondre aux exigences du marché national, sous régional et international ;

- Rentable pour les producteurs et capable de leur procurer des revenus substantiels et durables ;

- Mécanisée avec une bonne maîtrise de l'eau ;

- Organisée en filières maîtrisant l'ensemble de la chaîne des valeurs.

LES COMPOSANTES DU PROJET


EXTENSION DE LA CONNECTIVITÉ NUMÉRIQUE DANS LES ZONES RURALES ET ISOLÉES CIBLÉES

Elle consiste à étendre la couverture des services TIC dans les zones rurales, ce qui conduira à une augmentation du nombre de personnes, d’administrations publiques et d’entreprises pouvant accéder aux services mobiles (voix et SMS) et à internet ;


Sous-composante 1.1 : Analyse et évaluation de l’environnement des TIC cadre juridique et institutionnel (coût estimé à 3,30 millions de dollars EU). : cette sous-composante consistera en une série d’assistance technique pour renforcer les capacités des principales parties prenantes dans la définition, l’amélioration et l’application de règles pour un environnement propice à la couverture des TIC dans les zones rurales. Cette sous-composante financera l’analyse juridique de l’environnement actuel et identifiera les goulots d’étranglement qui entravent l’investissement privé (étape 2 de l’approche en cascade).

Sous-composante 1.2 : soutenir l’extension de la couverture des services numériques dans les zones rurales ciblées en utilisant des mécanismes de PPP à accès libre (coût estimé à 28,20 mil- lions de dollars EU).

A travers les critères de sélection, trois (03) districts prioritaires ont été identifiés pour la composante 1 : i) les Régions du Kabadougou, du Folon ; ii) les Régions du Poro, du Tchologo, de la Bagoué ; iii) et la région du Bounkani. Ces six (06) régions sont particulièrement touchées par les problèmes de la faiblesse de la connectivité et de la productivité, ainsi que par des questions liées aux impacts du changement climatique.

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MOT DU COORDINATEUR

M. ADJOUMANI Boffoué Parfait

La Côte d’Ivoire est une économie à revenu intermédiaire de la tranche inférieure qui présente un fossé entre les zones urbaines et rurales. Les revenus instables et la faible productivité de l'économie rurale, en particulier de l'agriculture, entravent la réduction de la pauvreté. Et Le secteur agricole en Côte d'Ivoire subit les effets néfastes du changement climatique.
Par ailleurs, La population issue des zones rurales a été particulièrement touchée par la détérioration de la gouvernance et la réduction des dépenses consacrées aux services sociaux, ainsi que par le manque d'accès aux infrastructures de base.
Cependant, Plusieurs institutions publiques et privées assurent la gestion du secteur agricole, mais cela génère des connaissances fragmentées et affecte négativement l’efficacité de l’action gouvernementale dans le secteur.
En revanche, Les institutions et le contexte de développement des TIC se sont considérablement améliorés au cours des cinq dernières années. De 2012 à 2016, la Côte d’Ivoire est passée de la 130ème place à la 72ème place en ce qui concerne le « sous-indice sur l’environnement des TIC ». Aucun autre pays évalué par le WEF n'a pu réaliser une telle performance dans le classement 2012‐2016 relatif au « sous ‐ indice sur l’Environnement des TIC ». Mais l’offre en matière de TIC reste faible par rapport aux besoins en termes de couverture du réseau mobile et de l’accès à internet.

C'est pourquoi, les politiques mises en place en faveur de la relance économique sont axées sur la modernisation de tous les secteurs d'activités. L'une des ambitions du Gouvernement est de rendre efficiente la mise en œuvre de la réforme du secteur agricole par le moyen des Technologies de l'Information et de la Communication qui constituent un facteur de développement économique, de bonne gouvernance, de compétitivité, de création d'emplois, de diffusion du savoir et d'amélioration de la fourniture de services divers. Ils ont donc un impact considérable sur tous les secteurs d'activités et constituent l’un des plus importants domaines de création de valeur pour l’économie ivoirienne. C’est dans ce cadre qu’est conçu le Projet de Solutions Numériques pour le désenclavement des zones rurales et l’e-Agriculture (PSNDEA). Le projet proposé a pour objectif d’accroitre l’accès aux services numériques à haut débit abordable dans les collectivités rurales en vue de tirer parti des plateformes numériques pour améliorer la productivité agricole et l’accès aux marchés. Afin d’atteindre cet objectif de développement, le projet sera mis en œuvre autour de trois (3) principales composantes que sont : Extension de la connectivité numérique dans les zones rurales et isolées ciblées ; Services numériques pour le développement agricole durable ; Réhabilitation des routes rurales. Par ailleurs pour une meilleure atteinte de ses résultats, les trois (3) composantes seront soutenus par une quatrième qu’est la Gestion du Projet. En outre, un comité directeur, appelé Comité National de Pilotage (CNP), est créé pour superviser la mise en œuvre du projet et fournir une orientation stratégique à l'UCP. Le Comité directeur comprend des représentants de tous les ministères impliqués dans le projet. Pour fournir à l’UCP des orientations sur les questions techniques et sectorielles, une Cellule Technique de Suivi (CTS) est aussi mise en place. Avec l’ensemble des coordonnateurs des différentes composantes soutenues par tous les spécialistes composant l’Unité de Coordination du Projet, nous nous attèlerons à mener à bien ce projet afin de répondre à l’appel du Président Alassane Ouattara de sortir définitivement notre pays de la pauvreté.

NOS MISSIONS

La population rurale ivoirienne exerçant dans le secteur agricole rencontre de véritables difficultés de productivité et d’accès au marché. Le projet conçu dans le but de contribuer à l’éradication de l’extrême pauvreté, d’organiser l’évacuation des productions et de facilité l’accès au marché par les TIC, aidera le pays dans sa mission à :La population rurale ivoirienne exerçant dans le secteur agricole rencontre de véritables difficultés de productivité et d’accès au marché. Le projet conçu dans le but de contribuer à l’éradication de l’extrême pauvreté, d’organiser l’évacuation des productions et de facilité l’accès au marché par les TIC, aidera le pays dans sa mission à :

* Améliorer la productivité dans la chaîne de valeur agricole en fournissant aux petits agriculteurs des conseils opportuns sur tous les aspects de la chaine de valeur de l’agriculture. Cela permettra aux agriculteurs d’utiliser efficacement l’eau, les engrais, les pesticides, la fertilité du sol, de respecter le calendrier des récoltes et d’assurer la commercialisation. Aussi ces éléments permettront aux institutions publiques de collecter et de compiler des statistiques agricoles et rurales pour les politiques.* Renforcer les infrastructures économiques. En élargissant la connectivité des TIC dans les zones rurales, le projet améliorera directement les infrastructures numériques et fournira des solutions aux problèmes liés aux services logistiques inadéquats. Il aura une incidence positive sur l’agriculture et l’économie rurales en facilitant l’accès aux marchés de consommation à des coûts compétitifs.
* Formaliser et améliorer l’accès réglementaire aux terres pour les affaires et l’agriculture qui sera soutenu grâce au développement de plateformes TIC fournissant des outils fiables et bon marché permettant d’enregistrer les terres et de délivrer des certificats fonciers. L’amélioration du processus d’immatriculation des terres est fondamentale pour améliorer la sécurité foncière et soutenir des transactions foncières éclairées à la fois pour les petits exploitants et les investisseurs privés, et cette amélioration est une condition préalable à la croissance partagée.* Améliorer le cadre réglementaire des affaires et l’accès au financement qui sera soutenu à travers la connectivité des TIC et la facilitation de la numérisation des transactions économiques. La diffusion des TIC permettra de soutenir l’augmentation de l’utilisation des services bancaires mobiles et la promotion de la croissance du secteur privé avec la possibilité pour les petits exploitants d’obtenir un crédit auprès des banques traditionnelles grâce à une feuille de route par laquelle leur performance financière peut être évaluée.


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LA GOUVERNANCE

Le projet est mis en œuvre par le MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’INNOVATION (MENUTI), en coordination avec le MINISTERE D’ETAT, MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL (MEMINADER). Les organes qui gouvernent le Projet sont les suivants :
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Le Comité National de Pilotage (CNP)

Le comité de pilotage est créé pour superviser la mise en œuvre du projet et fournir une orientation stratégique à l'unité chargée de la réalisation du projet. Il comprend des représentants de tous les ministères impliqués dans le projet. Le président du Comité est le Directeur de Cabinet du MENUTI et le vice-président est issu du MEMINADER.


La Cellule Technique de Suivi (CTS)

La cellule technique de suivi est composée de représentants du MENUTI et du MEMINADER, présidé par le MENUTI. Elle fournit à l'unité chargée de la réalisation du projet des orientations sur les questions techniques et sectorielles.

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L'Unité de Coordination du Projet (UCP)

L'Unité pour la mise en œuvre efficace du projet comprend :

Un Coordonnateur principal en la personne de Monsieur ADJOUMANI Boffoué Parfait, un Coordonnateur adjoint Monsieur SORO Kouhonon et 3 Coordonnateurs de composante nommés par arrêté ministériel. Des spécialistes recrutés par appel à candidature selon les procédures de la Banque Mondiale.

(+225) 01 01 202 008
[email protected]
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