Le Gouvernement ivoirien, depuis la fin de la crise post-électorale en 2011, a pris le pari de faire de la Côte d'Ivoire, un pays émergent d'ici à l'horizon 2020. C'est pourquoi, les politiques mises en place en faveur de la relance économique sont axées sur la modernisation de tous les secteurs d'activités. L'une des ambitions du Gouvernement est de rendre efficiente la mise en œuvre de la réforme du secteur agricole par le moyen des Technologies de l'Information et de la Communication qui constituent un facteur de développement économique, de bonne gouvernance, de compétitivité, de création d'emplois, de diffusion du savoir et d'amélioration de la fourniture de services divers. Ils ont donc un impact considérable sur tous les secteurs d'activités et constituent l’un des plus importants domaines de création de valeur pour l’économie ivoirienne.
A cet effet, la Côte d’Ivoire a obtenu un prêt d’environ 37 milliards de FCFA de l’IDA pour le financement du Projet de Solutions Numériques pour le Désenclavement des zones rurales et l’e-Agriculture (PSNDEA).
L'enjeu est de faire en sorte que l'agriculture ivoirienne soit :
L’Objectif principal du Projet est d’accroitre l’accès aux services numériques dans les zones rurales et l’usage des plateformes numériques pour améliorer la productivité agricole et l’accès aux marchés. Spécifiquement, il s’agira de :
La population locale, en particulier les femmes et les petits exploitants agricoles, bénéficie d’une augmentation de la couverture des services TIC et de l’augmentation de l’utilisation des TIC (accès vocal, SMS et Internet) ;
Du fait de l’utilisation accrue de solutions numériques, les petits exploitants agricoles dans les zones ciblées enregistrent une hausse : i) des rendements des cultures sélectionnées (volume de production par hectare ou par petit exploitant) ; ii) du volume des ventes des cultures sélectionnées ; et de la réduction des pertes post récolte pour les organisations de producteurs sélectionnées et soutenues par le projet.
Des solutions numériques pour le développement rural sont accessibles, avec des plateformes électroniques opérationnelles et utilisées par : i) les utilisateurs finaux tels que les petits exploitants ; et ii) les services administratifs publics et de gestion sociale chargés du suivi et d’orientation des politiques de développement rural + le nombre de km de routes d’accès rurales réhabilitées ou entretenues.